Moret-sur-Loing

Nom des habitants : Morétain(e)s.
La commune déléguée s’étend sur 4,94 km2 ha et compte 4 326 habitants en 2017.

Maire déléguée : Marianne SAVAL-BONET

Située à la frontière de l’île de France et de la Bourgogne, cette cité du XIIème Siècle, médiévale et fortifiée, conserve dans ses murs les traces de son passé : une ville royale avec église, donjon, remparts et portes fortifiées.

À ce jour, l’origine du nom reste non élucidée ! Peut-être du bas latin murilttum, “muret”, référence aux assises des premières défenses, ou bien du celte mor, “frontière”, ou encore de moor, “bois humide”, en référence à des caractères du site.

Dès l’antiquité, la cité de Moret-sur-Loing abrita des hommes. Les légions de César, parait-il, la traversèrent. Dès 850, le nom de Moret apparaît dans les parchemins, pour une assemblée d’évêques.

En 1076, la cité entre dans le Domaine Royal. Pendant plus de 3 siècles, Moret est la résidence des Rois de France. Sully, Henri IV, d’Artagnan et Fouquet, Marie Leszczyńska, Napoléon, nombre d’hommes politiques, Sisley et ses amis y résidèrent. En 1942, le Maquis du Calvaire fut le premier de France.

Un vainqueur du Tour de France, René Pottier et un champion olympique, François Xavier Lesage y naquirent.

Depuis 1638, est fabriqué au Couvent ayant abrité la Mauresse (une des énigmes de l’Histoire de France), le plus ancien bonbon de France : le Sucre d’Orge.

“Excepté une assemblée d’évêques qui fait connaître Moret sous le nom de Muritum, vers 850, c’est à la fin du XIè Siècle que l’histoire de cette “antique et royale cité” sort de l’ombre, grâce aux premiers rois capétiens.

En 1075, Philippe 1er acquiert le village auprès du Duc de Bourgogne, peu après avoir acquis le comté du Gâtinais, et l’intègre au domaine royal.

Louis VI en récupère la châtellenie en 1122 et fait édifier le donjon.

Louis VII entreprend la construction de l’église Notre-Dame, puis Philippe-Auguste engage la construction des premières fortifications de pierre, que Charles VII modernise après avoir libéré la ville d’une longue occupation anglaise, de 1420 à 1430.

Aux XVè et XVIè Siècles, le chantier de l’église s’achève avec la façade occidentale et le clocher, et de riches demeures Renaissance sont édifiées dans le centre de la ville.

Si Louis VII et Philippe-Auguste aimaient à séjourner en leur maison royale de Moret, leurs successeurs préfèrent Fontainebleau. Ils affectent les revenus de Moret au douaire des reines telles Catherine de Médicis, pour laquelle Moret est érigé en comté, ou bien ils tiraient un capital du domaine en l’engageant avec faculté de rachat.

Les comtes engagistes de Moret sont Christophe et Jean-Auguste de Thou, Maximilien de Béthune, futur Duc de Sully, et Jacqueline de Bueil, maîtresse d’Henri IV et mère d’Antoine de Bourbon, leur fils légitimé. En 1617, elle épouse le Marquis de Vardes et fonde, en 1638, un couvent de bénédictines.

La Princesse Marie Leszczynska, fiancée du jeune Roi Louis XV, passe la dernière nuit avant son mariage à Fontainebleau au donjon de Moret, le 4 Septembre 1725.

Le 15 Février 1814, lors de la Campagne de France, Moret-sur-Loing est occupé par des forces austro-russes, contraintes de se replier dès le 17. Napoléon, évadé de l’Île d’Elbe, fait une dernière étape à Moret-sur-Loing, le 19 Mars 1815, avant de retrouver Paris.

À la fin du XIXè Siècle, les peintres qui découvrent Moret-sur-Loing et ses paysages contribuent à la renommée du site. Alfred Sisley (1839-1899) s’y installe en 1889 et y demeure jusqu’à sa mort.

Le 24 Août 1944, les troupes allemandes en retraite font exploser le pont.”

(Source : Le Patrimoine des Communes de la Seine-et-Marne – Volume 2 – Éditeur : Flohic, 2001)

MAIRIE DÉLÉGUÉE DE MORET-SUR-LOING

CONTACT :

26, Rue Grande – Moret-sur-Loing
77250 MORET-LOING-ET-ORVANNE


Horaires :

du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h30 à 17h30


Permanences des Élus : (sans rdv)
chaque samedi de 9h00 à 12h00

Aller au contenu principal