Maison du Bon Saint-Jacques

XVè Siècle  – Calcaire et pan de bois

Emplacement : Place Royale

Le premier étage de cette maison, avec sa décoration à pan de bois et ses fenêtres à meneaux, dont les larges montants sont égayés de colonnettes couvertes d’écailles et de lignes bri­sées, est le seul authentique.

Ces montants, qui reposent sur des figures animales ou humaines peu lisibles, prennent appui sur plusieurs sablières soutenues par un pilier central et comme happées par des animaux fantastiques en leurs extrémités.

Le Saint-Jacques sculpté sur le poteau cornier du rez-de-chaussée, témoigne du passage d’un chemin de pèleri­nage vers Compostelle.

De 1822 à 1971, la maison est habitée par des religieuses de la congrégation des Sœurs de la Charité, qui y ven­dent un sucre d’orge célèbre. Elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1926.


Plaque publicitaire

Vers 1900 – Tôle émaillée (28 x 34 cm)

Imprimeurs : Berger et Javal

Emplacement : Musée du Sucre d’Orge

Le sucre d’orge des religieuses de Moret-sur-Loing est créé au couvent des bénédictines, fondé en 1638 par la Comtesse Jacqueline de Bueil. Sa répu­tation se répand vite jusqu’à la cour.

Le transfert du monastère, en 1782, en interrompt la fabrication, mais elle reprend sous l’Empire grâce à une ancienne religieuse qui en a sauvé la recette et ce jusqu’à sa mort.

Une Morétaine âgée, qui a travaillé chez les religieuses, rassemble ses souvenirs pour relancer la production en 1853. Elle est alors confiée aux sœurs d’une congrégation qui vient de s’installer à Moret-sur-Loing.

Cette plaque publi­citaire est réalisée vers 1900, à l’inten­tion des touristes, pour être apposée sur les voitures du tramway de Fontai­nebleau. Quittant à leur tour la ville en 1971, les religieuses passent le relais à une famille morétaine, qui poursuit aujourd’hui l’entreprise.

Rue du Puits-du-Four, un musée du sucre d’orge conserve la mémoire de cette entreprise.

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